lundi 28 décembre 2009

On ne peut pas toujours plaire

On ne peut pas toujours plaire. Surtout à nous, vous, tous; la masse et le mou, la molle qui se masse en une mélasse qui se colle sous des cloportes des tôt matins flasques, sans goût, sans frasques et sans vie : sang fou. L a neige qui se colle à mon nez semble très inquiète de voir la suie des vents froids qui ne quittent qu’à la levée des soirs en miettes, sauf au printemps, t’inquiètes. Demain y’a aura des kleenex pour tout l’monde, matantes et mononcles dans une atmosphère grasse, grippale et parfois même joyeusement grivoise et anale; de bon ton pour une année qui tire sa mort à sa dette. Une morve de plus sans dentelle dans ta face payée cash, sans même une seule fuite d’espoir vain de cannibale d’un jour, d’une quelconque lumière qui tire à sa perte sur des tirelires coquettes et dodues d’ampoules vertes au firmament de notre perte. Comme on dit chez les Scouts et les Coq l’oeil à la Bourse du monde : « Tout se règle en un tour de nain ».

Je n’ai pas de complicité. Je suis solitaire. Seul au travers, bientôt, sept milliards d’êtres humains. Solitude de merde. Je ne vous comprends pas, vous ne me comprenez pas et c’est bien ainsi. Moi non plus. Elle non plus. On ne se comprend pas dans la cuisine, le salon, dans ma chambre, sans sa chambre, au cinéma des oiseaux et au ciment des ombres qui volent tôt au chagrin. On ne se comprend toujours pas, même sans compas, nous retrouvons la mort et c'est Hell qui r'trouve toujours le nord.

Mange à l’heure de tes valeurs, car bientôt sonnera l’heure des grands malheurs.

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